lundi 30 avril 2012

dimanche 29 avril 2012

La Fin du monde en italien

Une traduction en italien de La Fin du monde par Alfredo Riponi et Rita R. Florit, Giacomo Cerrai.




Ghérasim Luca - La Fine del mondo - Edizioni Joker, 2012 - Di prossima pubblicazione
Biographie
Ghérasim Luca (1913–1994). Gherasim Luca (Salman Locker) nasce a Bucarest nel 1913, da una famiglia ebrea askenazita. Entra presto in contatto con parecchie lingue, in particolare il francese, lingua della cultura letteraria, yiddish, rumeno e tedesco. Il suo interesse per il surrealismo risale alla fine degli anni trenta; entra in corrispondenza con André Breton. Nel breve periodo di libertà prim...Afficher la suite
Description
Questa pagina è nata con l’intento di far conoscere la figura di Ghérasim Luca, precede e accompagna il libro in uscita prossimamente per le Edizioni Joker: un’antologia che cerca di coprire la parabola creativa del poeta dal 1942 al 1991. Il libro tradotto in collaborazione (Alfredo Riponi, Rita R. Florit e Giacomo Cerrai) è corredato da un apparato di note, necessario supplemento alle poesie. E comprende una postfazione.

Per Ghérasim Luca, la poesia è un uso della lingua situato nello spazio vuoto lasciato dalle lingue istituite. La poesia di Ghérasim Luca contiene associazioni fonetico-semantiche spesso impossibili da restituire in un’altra lingua. Occorre prendere atto della difficoltà di tradurre l’opera di un autore rimasto troppo a lungo ignorato nel nostro paese (considerato da Gilles Deleuze: il più grande poeta del secolo scorso)…

Ringraziamenti. Hanno promosso la realizzazione di questo progetto Marco Ercolani e Lucetta Frisa, curatori della collana “I libri dell’Arca” per le edizioni Joker. Lo hanno appoggiato e sostenuto le edizioni Joker (Monica liberatore e Gennaro Fusco) e la Librairie José Corti (Bertrand Fillaudeau). Hanno letto in anteprima alcuni testi: Bénoit Gréan (che ha approvato la scelta del titolo) e Angelo Melpignano.


Voir la page facebook consacrée à cette traduction:
http://www.facebook.com/gherasim.luca

mercredi 25 avril 2012

Luca est dans Prémices


Publié le 25 avril 2012
Luca est auteur de textes où la langue française devient matière sonore pour sensualité nourrie de mots. Un trio féminin les incarne en expérience collective musicale et visuelle.
À l’origine, il y a le Roumain Ghérasim Luca (1913-1994) qui écrit essentiellement en français. Son travail sur la langue en fait un héritier des dadaïstes, un cousin latin des surréalistes, un préfigurateur des oulipiens, un aïeul d’écrivains comme Jean-Pierre Verheggen ou Serge Pey.
Il parie sur un rythme effréné, sur les sonorités des vocables. Il ne craint pas de pratiquer les allitérations, répétitions et donc anaphores, néologismes, glissements syntaxiques, ruptures sémantiques, bégaiements… Il déstructure le langage pour le restructurer à sa manière avec une allégresse étonnante.
Ce qu’il dit parle du monde. Mais à travers le corps, omniprésent, décelé à travers ses sens, perçu mortel, inséré dans un univers que la lucidité trouve médiocre, contraignant. Il faut y apporter la passion et c’est le rôle du poète.
Ensuite il y a le lieu situé entre une porte blanche et une autre, vitrée à croisillons de bois. Elles sont des entrées et, surtout, des écrans sur lesquels, comme sur celui qui sert de ciel, sont projetées des images, des photos, des séquences filmées, des moments de fluides en train de s’étirer et de se répandre.
Au centre, une table longue, celle des banquets d’autrefois, entourée de chaises et de transatlantiques pour accueillir le public. Chacun choisit sa place, là où il y a ou pas des écouteurs, des souris d’ordinateurs grâce auxquelles il est possible d’interférer sur les projections. Chacun, selon son gré, aura l’occasion de changer de siège. Au bout, à son clavier de P.C., à sa guitare, à son mini-piano, un orchestrateur pour musiques acoustiques ou éléctro-acousmatiques.
Un trio énergétique
En évolution dans l’espace, trois comédiennes habitées par les poèmes de Luca. Elles sont d’abord musiciennes des textes qu’elles offrent. En solo, duo ou trio, les voici instruments d’un orchestre de chambre. Avec une précision de praticiennes de la natation synchronisée, elles s’emparent des vers, les distillent ou les proclament.
Elles mettent en valeur l’humour acidulé, l’absurde délirant, la sensualité du poète. Elles usent de leur corps pour une gestuelle résolument non réaliste, plus proche de la danse contemporaine que du mime. Les lieux sont habités, sans cesse, arpentés, escaladés. Nul temps mort dans tout cela. Un plaisir contagieux, collectif qui se nourrit de la langue vivante, audacieuse de Luca proche de certaines trouvailles d’un Michaux ou d’un Chavée.
Les musiques créent l’insolite. Sans envahir ni submerger les poèmes. Elles s’intègrent aux sons des voix. Les images évoquent à la fois le monde extérieur : la nature mais aussi les humains malmenés par l’histoire ou par leur ressenti émotionnel. Elles aussi, bien qu’omniprésentes devant, derrière et au-dessus, n’envahissent pas. L’ensemble brille par sa cohérence. Il emporte le spectateur, le laisse pantois, assuré qu’il est d’avoir vécu un moment d’exception.
Michel VOITURIER, Lille

Imprimé avec joliprint
Des Prémices prometteuses
La première édition du festival réservé à la jeune
création théâtrale révèle déjà des nouveaux talents.
Noémie Gantier et Victoria Quesnel dans La chanson de Tiphaine Raffier.
(Pierre-Etienne Vibert)
Dans la région Nord, la jeune création théâtrale
a désormais son festival : Prémices. Accueillie
dans quatre lieux : le Théâtre du Nord, à Lille
et à l’Idéal de Tourcoing, la Rose des vents, à Villeneuve
d’Ascq et aussi la Maison de la Culture de
Tournai, la première édition a démarré le 12 avril.
Elle met à son programme huit spectacles, pour
dix-neuf représentations, proposés par des jeunes
compagnies, collectifs ou groupes d’acteurs. Pour
l’essentiel, les jeunes artistes sont issus de l’Ecole
professionnelle supérieure d’art dramatique, ouverte
en 2003 et dirigée par Stuart Seide, le directeur
du Théâtre du Nord. Associé à Didier Thibaut, le
directeur de la Rose des vents, ils ont eu l’idée de ce
festival pour mettre en lumière les nouveaux talents
émergents. Et ils ont eu raison. Sinon, comment aurions-
nous pu découvrir La chanson * de Tiphaine
Raffier? Une narratrice, Pauline, plante le décor :
Val d’Europe, ville nouvelle des années 80 et son
horizon de nature falsifiée par Disneyland, de centre
commercial et d’avenir illusoire. Elle est rejointe
sur scène par deux amies, Jessica et Barbara, pour
répéter, comme chaque semaine, une chanson du
groupe Abba. Les trois jeunes filles chantent, rêvent,
dansent, cherchent comment vivre. On peut déjà retenir
le nom de la jeune auteure, qui témoigne d’une
qualité d’écriture et d’une maitrise que l’on craint
de voir s’effriter et qu’elle tient jusqu’à l’ultime instant.
Le ton, entre lucidité et fraicheur, l’univers
personnel de ce spectacle qu’elle met en scène et
interprète avec Noémie Gantier et Victoria Quesnel,
embarquent le public jusqu’à son dénouement. C’est
une véritable révélation.
Plus aventureuse est l’expérimentation collective
proposée par Sébastien Amblard et ses camarades
: Quand les fous affolent la mort, d’après l’oeuvre
poétique et sonore de Ghérasim Luca. Le spectateur
est invité à entrer dans l’univers du Roumain qui
pensait que la poésie pouvait sauver le monde. Alors,
oui, l’interprétation étonnante de Chloé André, Marie
Félix et Caroline Mounier qui fait vibrer cette
poésie charnelle, plongée dans un univers musical et
sonore où la vidéo trouve sa place, ouvre les portes
du rêve. La proposition est très aboutie. A la Rose
des Vents, Bernadette Appert signe et joue Abattoir,
où elle croise des fragments de sa mémoire familiale
(un abattoir de volaille tenu par ses parents) et le déclenchement
amoureux. «Ca commence par l’enlèvement…
» On est dans le Nord, devant une photo de
famille, on se retrouve insidieusement à l’intérieur
de la chaine d’abattage, un endroit révélateur. Une
démarche très intéressante, et une personnalité à
suivre. Il reste à espérer que ces quelques représentations
le temps du festival, ouvrent d’autres portes.
En attendant, direction le Nord pour découvrir ces
nouveaux talents.
lundi 16 avril 2012
http://www.lejdd.fr/Culture/Theatre/Actualite/Des-Premices-prometteuses-503304/
Page 1
Théâtre
Annie Chénieux - Le Journal du Dimanche
Imprimé avec joliprint
Des Prémices prometteuses
* Théâtre du Nord, Lille, mardi 17 et jeudi
19, à 19 h.
Prémices, réservations 03 20 14 24 24. Jusqu’au
19 avril. Prochains spectacles : dimanche, à 17
h à Tourcoing, Tristesse animal noir ; lundi 16,
Stop the tempo à 19 h et Les grands plateaux à
Villeneuve d’Ascq ; mardi 17, Stop the tempo à
19 h à Villeneuve d’Ascq , Sound, à 21 h à Tourcoing
; mercredi 18, Les grands plateaux, à 19
h et Stop the tempo à 21 h à Villeneuve d’Ascq,
Sound à 21 h à Tourcoing ; jeudi 19, Les grands
plateaux à 19 h à Villeneuve d’Ascq, It’s so nice
à 20 h à Tournai.
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lundi 16 avril 2012
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dimanche 22 avril 2012

Autres secrets du vide et du plein en italien



il vuoto svuotato del suo vuoto è il pieno
il vuoto riempito del suo vuoto è il vuoto
il vuoto riempito del suo pieno è il vuoto
il pieno svuotato del suo pieno è il pieno
il pieno svuotato del suo vuoto è il pieno
il vuoto svuotato del suo pieno è il vuoto
il pieno riempito del suo pieno è il pieno
il pieno riempito del suo vuoto è il vuoto
il vuoto riempito del suo vuoto è il pieno
il vuoto svuotato del suo pieno è il pieno
il pieno riempito del suo vuoto è il pieno
il pieno svuotato del suo vuoto è il vuoto
il vuoto riempito del suo pieno è il pieno
il pieno svuotato del suo pieno è il vuoto
il pieno riempito del suo pieno è il vuoto
il vuoto svuotato del suo vuoto è il vuoto
è il pieno vuoto
il pieno vuoto svuotato del suo pieno vuoto
del suo vuoto vuoto riempito e svuotato
del suo vuoto vuoto svuotato del suo pieno
nel pieno vuoto
AUTRES SECRETS DU VIDE ET DU PLEIN
le vide vidé de son vide c’est le plein
le vide rempli de son vide c’est le vide
le vide rempli de son plein c’est le vide
le plein vidé de son plein c’est le plein
le plein vidé de son vide c’est le plein
le vide vidé de son plein c’est le vide
le plein rempli de son plein c’est le plein
le plein rempli de son vide c’est le vide
le vide rempli de son vide c’est le plein
le vide vidé de son plein c’est le plein
le plein rempli de son vide c’est le plein
le plein vidé de son vide c’est le vide
le vide rempli de son plein c’est le plein
le plein vidé de son plein c’est le vide
le plein rempli de son plein c’est le vide
le vide vidé de son vide c’est le vide
c’est le plein vide
le plein vide vidé de son plein vide
de son vide vide rempli et vidé
de son vide vide vidé de son plein
en plein vide
ALTRI SEGRETI DEL VUOTO E DEL PIENO
(Ghérasim Luca – Héros-Limite – Le Soleil Noir, 1953 – Librairie José Corti, 1985 -trad. di A Riponi e R. Florit)

samedi 7 avril 2012

Une expérimentation collective au Théâtre du Nord

QUAND LES FOUS AFFOLENT LA MORT !

D'après l'oeuvre sonore et poétique de Ghérasim Luca

Une expérimentation collective avec Sébastien Amblard, Chloé André, Fanny Derrier, Marie Felix, Lepolair, Caroline Mounier, Bernard Plançon
En mouvement et en voix Chloé André, Marie Félix, Caroline Mounier A l'univers sonore Pol Desmurs, Aka Lepolair

A partir des jeux de mots, d’images et de sonorités de Ghérasim Luca, poète roumain d’expression française, plasticien du langage inclassable, héritier tout à la fois de dada, du surréalisme, de l’absurde et de l’Oulipo, Sébastien Amblard engage avec une bande de complices son goût polymorphe pour l’art de l’acteur, la mise en scène, la musique, les sons, sans oublier l’art de la vidéo.
Sculpture vidéo Fannu Derrier, Sébastien Amblard A la magie de la lumière Bernard Plançon Al'oeil extérieur Sébastien Amblard

Production Théâtre du Nord