samedi 29 septembre 2012

Le poème battu: Michaël Levinas- Le Balcon


Le Poème battu pour contre ténor, piano, percussions et électronique
sur un poème de Ghérasim Luca

Rodrigo Ferreira, contre ténor
Alphonse Cemin, piano solo
Claire Luquiens, flûte
François-Xavier Plancqueel, percussions
Augustin Muller, réalisation informatique
Alexis Baskind, programmation informatique
Baptiste Joxe, captation vidéo

Florent Derex, projection sonore

durée app. : 
7:21

Éditions : Lemoine

création : 20 novembre 2009 au festival Manca (Nice) par Lionel Peintre (baryton) ; commande du CIRM

prise de son effectuée en public au Collège des Bernardins (Paris) le 20 janvier 2012 par Baptiste Chouquet

mixé par Florent Derex et Augustin Muller

vendredi 14 septembre 2012

La Voix saturée dans la poésie de Gherasim Luca... par Serge Martin


"La Voix saturée dans la poésie de Gherasim Luca : une physique du langage contre toutes les métaphysiques" par Serge Martin, maître de conférences en langue et littérature françaises, Université de Caen Basse-Normandie – LASLAR
http://www.cdmc.asso.fr/en/ressources/conferences/enregistrements/voix_saturee_dans_poesie_gherasim_luca_serge_martin


On peut retrouver tout l'album de cette journée  d'études du 6 avril 2010 à cette page du CDMC (Centre de documentation de la musique contemporaine):
http://www.cdmc.asso.fr/en/audio/by/album/les_mardis_de_la_saturation_3

mercredi 13 juin 2012

La fin du monde en italien


Ghérasim Luca

La Fine del mondo
(Poesie 1942-1991)a cura di Alfredo Riponi
ISBN-13 978-88-7536-298-0
2012
pp. 146
cm 12x22,5
€ 13,00




vendredi 4 mai 2012

Un dossier Luca dans Supérieur inconnu n° 5

Au sommaire du numéro 5 de Supérieur inconnu d'octobre-décembre 1996 :


Supérieur Inconnu n° 5

Dossier : Ghérasim Luca


Surréalisme


144 pages - 13.5 x 24 cm
15 €




Celui qui sort de l'ombre:
"Le poète parti sans repartir", par Sarane Alexandrian
"Ghérasim Luca en Roumanie", par Marina Vanci-Perahim
"Roman d'amour", par Ghérasim Luca
"Le vampir passif, extraits", par Ghérasim Luca
"Cubomanies et objets", par Ghérasim Luca
"Amphitrite", par Ghérasim Luca


jeudi 3 mai 2012

Luca à Toulouse en soirée électorale : la voix est libre !!!


Du 03/05/2012 au 05/05/2012

Au Théâtre Garonne, la voix est libre, les artistes aussi

festival

Le grand parleur, le musicien véloce, le philosophe épique Bernard Lubat./Photo Frédéric Thore
Le grand parleur, le musicien véloce, le philosophe épique Bernard Lubat./Photo Frédéric Thore
Le grand parleur, le musicien véloce, le philosophe épique Bernard Lubat./Photo Frédéric Thore
Des artistes, de toutes les disciplines et dans tous styles, vont venir au Théâtre Garonne jusqu'à samedi pour montrer leur singularité. L'objectif est d'exprimer « un désir de liberté et d'émancipation à l'heure où les replis identitaires gagnent du terrain ».
« La voix est libre » est un festival imaginé en 2002 par Blaise Merlin. Aux Bouffes du nord, à Paris, il met en avant, chaque année, une impressionnante variété d'artistes issus d'horizons divers et donne libre cours aux expressions en tous genres : musiciens, poètes, philosophes, danseurs, musiques improvisées, artistes inclassables. Le tout donne lieu à une ébullition très conviviale et très festive.
Cette année ce festival est, en toute logique, l'invité d'« In extremis » : une manifestation originale qui ouvre la scène du Théâtre Garonne à des aventures artistiques hors normes, porteuses d'inventions et de formes nouvelles. Le festival dure trois soirées. La première « Les indomptables », ce soir jeudi à 20 h 30, réunit entre autres : Akosh S (vents et percussions) et Jörg Muller (danse et tubes suspendus) pour « Révolutions », André Minvielle (voix, percussions) pour « l'ABCD'erre de la vocalchimie »…

VEILLÉE ÉLECTORALE

Vendredi 4 mai à 20 h 30, place à une soirée « Hors Chant » avec par exemple : Sébastien Lespinasse et Yves le Pestipon dans leur création : « Conférence sur les bouches poubelles de la place Pinel » ; Fantazio (contrebasse, voix), Dgiz (slam, contrebasse) et Benjamin Colin et leurs ovnis sonores ou encore Nosfell (voix, danse, guitare) et Audrey Chen (voix, violoncelle). Samedi 5 mai, toujours à 20 h 30, ce sera une « Veillée électorale », avec, en ouverture, le philosophe et psychanalyste Miguel Benasayag, Cécile Duval (voix parlée) et Guylaine Causseron (voix chantée) dans « Démesurément moyens », sur des textes de Charles Pennequin et Gherasim Luca (décapant) ou encore Bernard Lubat (piano, accordéon, chant) ; Louis Lubat (batterie) et Fabrice Vieira (guitare électrique, voix).
La voix est libre : In Extremis, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d'eau), du 3 au 5 mai. Tél.05 62 48 54 77.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/03/1344227-au-theatre-garonne-la-voix-est-libre-les-artistes-aussi.html

mardi 1 mai 2012

Molnar et Luca en poètes hongrois...

Où l'on découvre un Luca hongrois !!!! il est vrai qu'il était apatride, alors tout le monde peut l'adopter: m'enfin!
c'est à cette adresse et ci-dessous : 
http://www.evous.fr/Bartokantes-Theatre-NoNo-du-12-au-14-avril-2012-a-20h30,1175650.html




Bartokantes :: Théâtre NoNo, du 12 au 14 avril 2012 à 20h30
mardi, 10 avril 2012
 Anne Chambrillon


L’oreille voyage, guidée par les mélodies de Bartok tout droit venues du patrimoine oral populaire, et jusqu’aux fulgurances de ces courtes pièces méconnues, fugitives comme des haïkus, qui décalent, déplacent, enchantent la musique et les mots.
Trois représentations pour découvrir une nouvelle facette du spectacle musical dans le cadre convivial du théâtre nono avec cet opératorio : Bartokantes , les 12, 13 et 14 avril 2012 à 20h30
Trois femmes dévorent à pleine voix les textes étonnants de Kati Molnar et Ghérasim Luca, deux poètes hongrois contemporains, les laissent s’envoler sur des compositions subtiles de Bartok, Ligetti, Aubin, Bovon et Suner. Trois voix « à nu », lyriques et drôles, qui s’amusent et se mêlent, guettent l’émotion, suscitent le rire, rythment les mots, s’imposent dans l’univers de poésie surréaliste décalée qui fait la magie du Théâtre NoNo.
Création : marion coutris & serge noyelle sur une idée originale de brigitte cirla Composition musicale : bela bartok, zoltan kodaly, gyorgy ligeti, éléonore bovon, marianne suner, alain aubin textes : balint balassa, balazs bela, ghérasim luca, kati molnar avec : brigitte cirla (alto) marianne suner (soprano) tania zolty (mezzo)

lundi 30 avril 2012

dimanche 29 avril 2012

La Fin du monde en italien

Une traduction en italien de La Fin du monde par Alfredo Riponi et Rita R. Florit, Giacomo Cerrai.




Ghérasim Luca - La Fine del mondo - Edizioni Joker, 2012 - Di prossima pubblicazione
Biographie
Ghérasim Luca (1913–1994). Gherasim Luca (Salman Locker) nasce a Bucarest nel 1913, da una famiglia ebrea askenazita. Entra presto in contatto con parecchie lingue, in particolare il francese, lingua della cultura letteraria, yiddish, rumeno e tedesco. Il suo interesse per il surrealismo risale alla fine degli anni trenta; entra in corrispondenza con André Breton. Nel breve periodo di libertà prim...Afficher la suite
Description
Questa pagina è nata con l’intento di far conoscere la figura di Ghérasim Luca, precede e accompagna il libro in uscita prossimamente per le Edizioni Joker: un’antologia che cerca di coprire la parabola creativa del poeta dal 1942 al 1991. Il libro tradotto in collaborazione (Alfredo Riponi, Rita R. Florit e Giacomo Cerrai) è corredato da un apparato di note, necessario supplemento alle poesie. E comprende una postfazione.

Per Ghérasim Luca, la poesia è un uso della lingua situato nello spazio vuoto lasciato dalle lingue istituite. La poesia di Ghérasim Luca contiene associazioni fonetico-semantiche spesso impossibili da restituire in un’altra lingua. Occorre prendere atto della difficoltà di tradurre l’opera di un autore rimasto troppo a lungo ignorato nel nostro paese (considerato da Gilles Deleuze: il più grande poeta del secolo scorso)…

Ringraziamenti. Hanno promosso la realizzazione di questo progetto Marco Ercolani e Lucetta Frisa, curatori della collana “I libri dell’Arca” per le edizioni Joker. Lo hanno appoggiato e sostenuto le edizioni Joker (Monica liberatore e Gennaro Fusco) e la Librairie José Corti (Bertrand Fillaudeau). Hanno letto in anteprima alcuni testi: Bénoit Gréan (che ha approvato la scelta del titolo) e Angelo Melpignano.


Voir la page facebook consacrée à cette traduction:
http://www.facebook.com/gherasim.luca

mercredi 25 avril 2012

Luca est dans Prémices


Publié le 25 avril 2012
Luca est auteur de textes où la langue française devient matière sonore pour sensualité nourrie de mots. Un trio féminin les incarne en expérience collective musicale et visuelle.
À l’origine, il y a le Roumain Ghérasim Luca (1913-1994) qui écrit essentiellement en français. Son travail sur la langue en fait un héritier des dadaïstes, un cousin latin des surréalistes, un préfigurateur des oulipiens, un aïeul d’écrivains comme Jean-Pierre Verheggen ou Serge Pey.
Il parie sur un rythme effréné, sur les sonorités des vocables. Il ne craint pas de pratiquer les allitérations, répétitions et donc anaphores, néologismes, glissements syntaxiques, ruptures sémantiques, bégaiements… Il déstructure le langage pour le restructurer à sa manière avec une allégresse étonnante.
Ce qu’il dit parle du monde. Mais à travers le corps, omniprésent, décelé à travers ses sens, perçu mortel, inséré dans un univers que la lucidité trouve médiocre, contraignant. Il faut y apporter la passion et c’est le rôle du poète.
Ensuite il y a le lieu situé entre une porte blanche et une autre, vitrée à croisillons de bois. Elles sont des entrées et, surtout, des écrans sur lesquels, comme sur celui qui sert de ciel, sont projetées des images, des photos, des séquences filmées, des moments de fluides en train de s’étirer et de se répandre.
Au centre, une table longue, celle des banquets d’autrefois, entourée de chaises et de transatlantiques pour accueillir le public. Chacun choisit sa place, là où il y a ou pas des écouteurs, des souris d’ordinateurs grâce auxquelles il est possible d’interférer sur les projections. Chacun, selon son gré, aura l’occasion de changer de siège. Au bout, à son clavier de P.C., à sa guitare, à son mini-piano, un orchestrateur pour musiques acoustiques ou éléctro-acousmatiques.
Un trio énergétique
En évolution dans l’espace, trois comédiennes habitées par les poèmes de Luca. Elles sont d’abord musiciennes des textes qu’elles offrent. En solo, duo ou trio, les voici instruments d’un orchestre de chambre. Avec une précision de praticiennes de la natation synchronisée, elles s’emparent des vers, les distillent ou les proclament.
Elles mettent en valeur l’humour acidulé, l’absurde délirant, la sensualité du poète. Elles usent de leur corps pour une gestuelle résolument non réaliste, plus proche de la danse contemporaine que du mime. Les lieux sont habités, sans cesse, arpentés, escaladés. Nul temps mort dans tout cela. Un plaisir contagieux, collectif qui se nourrit de la langue vivante, audacieuse de Luca proche de certaines trouvailles d’un Michaux ou d’un Chavée.
Les musiques créent l’insolite. Sans envahir ni submerger les poèmes. Elles s’intègrent aux sons des voix. Les images évoquent à la fois le monde extérieur : la nature mais aussi les humains malmenés par l’histoire ou par leur ressenti émotionnel. Elles aussi, bien qu’omniprésentes devant, derrière et au-dessus, n’envahissent pas. L’ensemble brille par sa cohérence. Il emporte le spectateur, le laisse pantois, assuré qu’il est d’avoir vécu un moment d’exception.
Michel VOITURIER, Lille

Imprimé avec joliprint
Des Prémices prometteuses
La première édition du festival réservé à la jeune
création théâtrale révèle déjà des nouveaux talents.
Noémie Gantier et Victoria Quesnel dans La chanson de Tiphaine Raffier.
(Pierre-Etienne Vibert)
Dans la région Nord, la jeune création théâtrale
a désormais son festival : Prémices. Accueillie
dans quatre lieux : le Théâtre du Nord, à Lille
et à l’Idéal de Tourcoing, la Rose des vents, à Villeneuve
d’Ascq et aussi la Maison de la Culture de
Tournai, la première édition a démarré le 12 avril.
Elle met à son programme huit spectacles, pour
dix-neuf représentations, proposés par des jeunes
compagnies, collectifs ou groupes d’acteurs. Pour
l’essentiel, les jeunes artistes sont issus de l’Ecole
professionnelle supérieure d’art dramatique, ouverte
en 2003 et dirigée par Stuart Seide, le directeur
du Théâtre du Nord. Associé à Didier Thibaut, le
directeur de la Rose des vents, ils ont eu l’idée de ce
festival pour mettre en lumière les nouveaux talents
émergents. Et ils ont eu raison. Sinon, comment aurions-
nous pu découvrir La chanson * de Tiphaine
Raffier? Une narratrice, Pauline, plante le décor :
Val d’Europe, ville nouvelle des années 80 et son
horizon de nature falsifiée par Disneyland, de centre
commercial et d’avenir illusoire. Elle est rejointe
sur scène par deux amies, Jessica et Barbara, pour
répéter, comme chaque semaine, une chanson du
groupe Abba. Les trois jeunes filles chantent, rêvent,
dansent, cherchent comment vivre. On peut déjà retenir
le nom de la jeune auteure, qui témoigne d’une
qualité d’écriture et d’une maitrise que l’on craint
de voir s’effriter et qu’elle tient jusqu’à l’ultime instant.
Le ton, entre lucidité et fraicheur, l’univers
personnel de ce spectacle qu’elle met en scène et
interprète avec Noémie Gantier et Victoria Quesnel,
embarquent le public jusqu’à son dénouement. C’est
une véritable révélation.
Plus aventureuse est l’expérimentation collective
proposée par Sébastien Amblard et ses camarades
: Quand les fous affolent la mort, d’après l’oeuvre
poétique et sonore de Ghérasim Luca. Le spectateur
est invité à entrer dans l’univers du Roumain qui
pensait que la poésie pouvait sauver le monde. Alors,
oui, l’interprétation étonnante de Chloé André, Marie
Félix et Caroline Mounier qui fait vibrer cette
poésie charnelle, plongée dans un univers musical et
sonore où la vidéo trouve sa place, ouvre les portes
du rêve. La proposition est très aboutie. A la Rose
des Vents, Bernadette Appert signe et joue Abattoir,
où elle croise des fragments de sa mémoire familiale
(un abattoir de volaille tenu par ses parents) et le déclenchement
amoureux. «Ca commence par l’enlèvement…
» On est dans le Nord, devant une photo de
famille, on se retrouve insidieusement à l’intérieur
de la chaine d’abattage, un endroit révélateur. Une
démarche très intéressante, et une personnalité à
suivre. Il reste à espérer que ces quelques représentations
le temps du festival, ouvrent d’autres portes.
En attendant, direction le Nord pour découvrir ces
nouveaux talents.
lundi 16 avril 2012
http://www.lejdd.fr/Culture/Theatre/Actualite/Des-Premices-prometteuses-503304/
Page 1
Théâtre
Annie Chénieux - Le Journal du Dimanche
Imprimé avec joliprint
Des Prémices prometteuses
* Théâtre du Nord, Lille, mardi 17 et jeudi
19, à 19 h.
Prémices, réservations 03 20 14 24 24. Jusqu’au
19 avril. Prochains spectacles : dimanche, à 17
h à Tourcoing, Tristesse animal noir ; lundi 16,
Stop the tempo à 19 h et Les grands plateaux à
Villeneuve d’Ascq ; mardi 17, Stop the tempo à
19 h à Villeneuve d’Ascq , Sound, à 21 h à Tourcoing
; mercredi 18, Les grands plateaux, à 19
h et Stop the tempo à 21 h à Villeneuve d’Ascq,
Sound à 21 h à Tourcoing ; jeudi 19, Les grands
plateaux à 19 h à Villeneuve d’Ascq, It’s so nice
à 20 h à Tournai.
Réactions à l’article
Aucune Réaction, Soyez le premier à réagir
lundi 16 avril 2012
http://www.lejdd.fr/Culture/Theatre/Actualite/Des-Premices-prometteuses-503304/
Page 2

dimanche 22 avril 2012

Autres secrets du vide et du plein en italien



il vuoto svuotato del suo vuoto è il pieno
il vuoto riempito del suo vuoto è il vuoto
il vuoto riempito del suo pieno è il vuoto
il pieno svuotato del suo pieno è il pieno
il pieno svuotato del suo vuoto è il pieno
il vuoto svuotato del suo pieno è il vuoto
il pieno riempito del suo pieno è il pieno
il pieno riempito del suo vuoto è il vuoto
il vuoto riempito del suo vuoto è il pieno
il vuoto svuotato del suo pieno è il pieno
il pieno riempito del suo vuoto è il pieno
il pieno svuotato del suo vuoto è il vuoto
il vuoto riempito del suo pieno è il pieno
il pieno svuotato del suo pieno è il vuoto
il pieno riempito del suo pieno è il vuoto
il vuoto svuotato del suo vuoto è il vuoto
è il pieno vuoto
il pieno vuoto svuotato del suo pieno vuoto
del suo vuoto vuoto riempito e svuotato
del suo vuoto vuoto svuotato del suo pieno
nel pieno vuoto
AUTRES SECRETS DU VIDE ET DU PLEIN
le vide vidé de son vide c’est le plein
le vide rempli de son vide c’est le vide
le vide rempli de son plein c’est le vide
le plein vidé de son plein c’est le plein
le plein vidé de son vide c’est le plein
le vide vidé de son plein c’est le vide
le plein rempli de son plein c’est le plein
le plein rempli de son vide c’est le vide
le vide rempli de son vide c’est le plein
le vide vidé de son plein c’est le plein
le plein rempli de son vide c’est le plein
le plein vidé de son vide c’est le vide
le vide rempli de son plein c’est le plein
le plein vidé de son plein c’est le vide
le plein rempli de son plein c’est le vide
le vide vidé de son vide c’est le vide
c’est le plein vide
le plein vide vidé de son plein vide
de son vide vide rempli et vidé
de son vide vide vidé de son plein
en plein vide
ALTRI SEGRETI DEL VUOTO E DEL PIENO
(Ghérasim Luca – Héros-Limite – Le Soleil Noir, 1953 – Librairie José Corti, 1985 -trad. di A Riponi e R. Florit)

samedi 7 avril 2012

Une expérimentation collective au Théâtre du Nord

QUAND LES FOUS AFFOLENT LA MORT !

D'après l'oeuvre sonore et poétique de Ghérasim Luca

Une expérimentation collective avec Sébastien Amblard, Chloé André, Fanny Derrier, Marie Felix, Lepolair, Caroline Mounier, Bernard Plançon
En mouvement et en voix Chloé André, Marie Félix, Caroline Mounier A l'univers sonore Pol Desmurs, Aka Lepolair

A partir des jeux de mots, d’images et de sonorités de Ghérasim Luca, poète roumain d’expression française, plasticien du langage inclassable, héritier tout à la fois de dada, du surréalisme, de l’absurde et de l’Oulipo, Sébastien Amblard engage avec une bande de complices son goût polymorphe pour l’art de l’acteur, la mise en scène, la musique, les sons, sans oublier l’art de la vidéo.
Sculpture vidéo Fannu Derrier, Sébastien Amblard A la magie de la lumière Bernard Plançon Al'oeil extérieur Sébastien Amblard

Production Théâtre du Nord

vendredi 23 mars 2012

Love in progress (1999) par Le Quartel: un film avec Luca

Le Quartel (1996)

LE QUARTEL, institué en 1996 à Nice, fédéra une réflexion autour du cinéma, de la musique, du chant, de la poésie, des arts plastiques, de la psychanalyse, dont l’application prit la forme de films vidéos projetés notamment au Festival de Turin, à la Faculté d’Architecture de Turin, au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Nice, à la Faculté des Lettres de Nice, aux troisièmes Rencontres cinéma et vidéo de Nice, lors du Festival « Que peut le cinéma ? » de l’Espace Magnan à Nice, au Centre International d’Art Contemporain de Carros, dans divers Séminaires de Psychanalyse, au Collectif des Diables Bleus à Nice et dans des Galeries, notamment la Galerie de la Salle, Saint Paul-de-Vence, la Galerie « Le Centre du Monde », Nice, etc. Pour citer quelques-uns de ces films : « Mon nom mon ombre sont des loups » (26’10. 1996) : le cas de « L’homme aux Loups » de Freud. « L. ou la sainte de l’abîme » (51’ 30.1998) : sur les « Ecrits de LAURE » « Mémoires d’ombres » (46’ 40. 1998) : autour de la fondation de l’Internationale Situationniste « Les goûts de la langue » (24’40. 1999) : sur trois poèmes de Ghérasim LUCA « Love in progress » (36’10.1999) : le discours amoureux à partir des quatre discours de Jacques Lacan « L’excès » (30’ 00. 2001 : d’après « Le Mort » de Georges Bataille « Jacques Vaché. L’éclaireur indocile » (40’ 00. 2003) : d’après Les « Lettres de guerre » de Jacques Vaché « Traversée de Maldoror » (47’ 30. 2004) : sur quelques fragments des Chants de Maldoror « Giacinto Scelsi. Le passeur de sons » (22’ 00. 2005) : voyage dans l’univers musical de Scelsi

mardi 13 mars 2012

Luca en Chassol

encore du Luca en chanson et c'est Chassol:
 
pucepuce
puceChassol
X-Pianos  (Tricatel)  février 2012
Cela fait longtemps que l’on côtoie la musique de  Christophe Chassol, parfois sans même  le savoir ! Quand il travaille pour la publicité, quand il accompagne Sébastien Tellier (pourPolitics), Phoenix (période Alphabetical),Keren  Ann et plus récemment Acid Washedou quand il travaille pour le cinéma (Narco)... Pourtant, ce X-Pianos est une découverte totale, une énorme et belle surprise !
Né en 1976, Christophe Chassol découvre et apprend  la musique à l'âge de 4 ans avec tout ce que cela implique : solfège, analyse… Plus tard, il fera ses études au Berklee College Of Music de Boston et le CNSM de Paris. Une carte de visite impressionnante et un bagage musical qui l’est tout autant. Du jazz, il en a retenu la science de l’harmonie et de l’improvisation ; des musiques de films, il gardera la finesse et le charme des compositions de Michel Magne ou de Quincy Jones.
Pour autant, il lui faudra attendre une rencontre providentielle avec Bertrand Burgalat(et qui mieux que lui pour comprendre son univers) pour enregistrer ce X-Pianos en forme de rétrospective de presque 15 années de musique ! Une sorte de miscellanées musicales donc où l’on percevra aisément toute la connaissance de Chassol, son art majeur de la composition et de l’harmonie mais aussi un condensé de ce que la musique peut nous offrir de meilleur. Festin royal où sont conviés Michel Colombier("Les Ménagères", "Waltz Of The Scary Woman"), Alain PetersSatie ("La Négacra", composé à partir d’un poème de Gherasim Luca, "Russian Kidz"...), le baron Bernard EstardyMiles Davis ("Kraft"), Georges Delerue et Sébastien Tellier (références récurrentes) ou Air ("Bons Baisers de Neptune", "U Were In Love"). Fantaisiste pop, Chassol fait de X-Pianos une œuvre ahurissante, télescopage harmonique entre classique pop et jazz, sans format spécifique allant de la miniature ("String Fellow Hawke", "12 secondes") à la symphonie pop ("Sunlover", "I Lôôôôve U Sometimes") libre souvent drôle et audacieuse.
Cerise sur le gâteau de ce double album, Nola Chérie, œuvre visuelle et musicale transgenre difficilement classable, où les images sont montées comme une partition. Excellente porte d’entrée dans son univers, où de son propre aveu il souhaite harmoniser le réel.  On y retrouvera donc, dans une Nouvelle Orléans ("Nola") post apocalypse Katrina, tout ce qui fait l'essence de cette ville la musique, la vie. Dans le même genre, allez regarder comment Chassol à réarranger un discours de Barack Obama en le transformant en ultrascore… Qui a dit génial ?
c'est à cette adresse: http://www.froggydelight.com/article-11656.html

jeudi 8 mars 2012

Luca au théâtre avec Novarina dans un jeu d'Amédée

Inscription aux flux RSS L'Echo Loisirs

Jeudi 8 mars 2012
Publié le 08-03-2012

Amédée donne ses nouvelles du fond au Théâtre du Portail Sud

Amédée aime à bousculer les mots. Parfois déconcertant, souvent burlesque, sa 23e création emmène le spectateur dans un univers singulier où langages verbal et corporel se fondent. 


Amédée donne ses dernières nouvelles du fond. L’une des qualités du théâtre n’est-elle pas de provoquer des rencontres entre des écrivains et des spectateurs, arrivés devant la scène, poussés par le désir de voir et la curiosité d’entendre ? 

Mettre en jeu une écriture contemporaine reste toutefois un pari audacieux, et c’est le défi qu’a relevé avec brio Amédée Bricolo, grâce à deux écrivains essentiels : Ghérasim Luca et Valère Novarina. Quand Amédée a demandé à ce dernier l’autorisation de choisir dans ses textes pour imaginer un nouveau spectacle, celuici a répondu : « Bien sûr, tu prends ce que tu veux. » 

Mais quand Amédée a risqué : « Serais-tu d’accord pour que j’associe tes textes à ceux d’un autre auteur », Valère s’est rembruni et il a demandé, inquiet : « Cela dépend… Quel auteur ? » 

À l’annonce de « Ghérasim Luca », le visage de Valère s’est éclairé et il a répondu : « En si belle compagnie, je ne peux qu’être fier ! » 

Le projet était lancé, constituant la 23e création dans la carrière de celui qui se caractérise comme un clown de théâtre ou… un acteur qui s’est spécialisé clown. Amédée voulait, plus que tout, que son fidèle public - il en est à 3.000 représentations, tous spectacles confondus depuis trente ans, dans 43 pays - rencontre la poésie, à l’instar de Monsieur Jourdain qui avait rencontré la prose… sans le savoir. 


Un savant mélange de tragique et de comique 


Aidé des autres membres de sa compagnie théâtrale : Anne Le Moal aux costumes et accessoires, Jean-Baptiste Manessier aux décors, Jocelyn Pras à la technique et Jean-Claude Cotillard à la mise en scène, Amédée pouvait se consacrer à l’écriture du scénario et au jeu. 

Depuis un an que le spectacle est donné, le public est au rendez-vous de cette véritable performance d’acteur. Il tient en haleine la salle, tout en utilisant des textes complexes, toujours très littéraires, en mélangeant tragique et comique. 


Utilisation de l’espace autant que de son corps 


C’est cela qui impressionne chez Amédée et ses « Dernières nouvelles du fond » : son aisance avec les mots, la poésie de la mise en scène et l’utilisation de l’espace autant que de son corps. C’est parfois déconcertant, souvent burlesque, et cela bouscule les mots en renversant les idées. 

Amédée emmène le public dans un univers singulier ou langages verbal et corporel se fondent en puisant leur force dans les textes de ces deux auteurs contemporains. Pas un instant, il ne laisse le spectateur indifférent. 


Jean-Philippe Lampin 
Dernières nouvelles du fond Théâtre du Portail Sud, à Chartres, 02.37.36.33.06. Du 8 au 18 mars. Les jeudis, vendredis et samedis, à 21 heures, les dimanches à 16 heures