Extraits du catalogue : jalousie, shiva pas, hélas tique, boîte noire, squelettes, l’argothique, talons aiguilles, boléro... et autres poèmes chorégraphiques
Philippe Decouflé, l’un des chorégraphes les plus décoiffants de sa génération – auquel on doit la cérémonie des J.O. d’Albertville et la célébration du Bicentenaire de la Révolution – nous entraîne dans un voyage au pays de l’imaginaire avec son Octopus.
Philippe Decouflé, l’un des chorégraphes les plus décoiffants de sa génération – auquel on doit la cérémonie des J.O. d’Albertville et la célébration du Bicentenaire de la Révolution – nous entraîne dans un voyage au pays de l’imaginaire avec son Octopus.
Composé « comme on fait des disques rock, avec plusieurs morceaux, plutôt qu’une sorte d’opéra d’un seul tenant », ponctué d’extraits poétiques comme Hermétiquement ouverte de Gherasim Luca, Octopus multiplie les points de vue et fait surgir un univers fantasque où le rêve jouxte le cauchemar, où l’érotisme flirte avec la mort. La pièce est faite de variations décomposées du solo à «l’octuor» où l’on retrouve l’art visuel que le chorégraphe sait si bien manier : le jeu des contrastes entre noir et blanc, la lumière qui farde ou éclipse les corps, l’utilisation de la vidéo ou de la lumière noire, mais aussi son génie pour s’associer des collaborateurs de talent. La musique, jouée en direct par le chanteur Nosfell et Pierre Le Bourgeois tisse un rapport quasi organique avec la danse. Les décors aux motifs orientalisants de Pierre-Jean Verbraeken et les perruques inouïes du « coiffuriste » Charlie Le Mindu donnent au spectacle toute sa splendeur.
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