PAROLES
SOIRÉE POÉTIQUE GHERASIM LUCA
« APOCALYPTIQUEMENT FORT »
à 18h30 (1h30)
Petite salle - Centre Pompidou, Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP © Micheline Catti-Ghérasim Luca
Gherasim Luca, « Sans titre », 1960
Ghérasim Luca est tout d’abord « un nom et un égarement », identité singulière, « hors la loi », poète apatride en perpétuelle transgression du langage poétique. Il entame une profonde transformation de l’écriture poétique, dans le registre des « ontophonies phonétiques », par des mots travaillés dans leur métamorphose incessante, « bégaiements poétiques » qui dissèquent le langage pour mieux démultiplier les sens.
Né en 1913 à Bucarest, dans une culture plurilingue qui pratique sans distinction le roumain, le français, l’allemand et le yiddish, il participe à la dynamique éclectique et frondeuse de la deuxième vague avant-gardiste roumaine autour de la revue Alge [Algues]. Associé à la cause prolétaire, il arrive à Paris en 1938 où, en compagnie de Victor Brauner, Jacques Hérold et Gellu Naum se livre au rituel des cadavres exquis et à l’écriture automatique.
De retour à Bucarest en 1940, il forme le groupe surréaliste, avec Gellu Naum, Paul Pun, Dolfi Trost et Virgil Teodorescu. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il cristallise les directions de sa pensée poétique, notamment les principes pour une conception « non-œdipienne » de la vie capable d’une transformation profonde du réel par la découverte du désir exacerbé et par la « négation de la négation ». Il choisit le français comme langue d’élection.
Figure culte et discrète, aimant le milieu artistique français, il collabore avec Edouard Jaguer, Alain Jouffroy, Claude Tarnaud, Georges Henein ou Gilles Ehrmann et réalise de nombreux livres-objets en complicité avec Victor Brauner, Jacques Hérold, Max Ernst, Wifredo Lam, Micheline Catti, Pol Bury et Piotr Kowalski. Poète d’une voix qui « s’onde » et d’une langue qui « s’oralise », il participe aux récitals et festivals de poésie – action dans le cadre du « Domaine Poétique » et Festum Fluxorum à Paris, Fylkingen à Stockholm, plus tard « Polyphonix », à Paris et à New York.
Une soirée poétique en présence de :
Serge Martin, professeur des universités, Paris 3 Sorbonne - Nouvelle
Cristina de Simone, maître de conférence, Université de Caen
Krzysztof Fjalkowski, professeur à l’Université de Norwich
Denis Moscovici (sous-réserve)
Avec une lecture par Brigitte Goffart, comédienne
Né en 1913 à Bucarest, dans une culture plurilingue qui pratique sans distinction le roumain, le français, l’allemand et le yiddish, il participe à la dynamique éclectique et frondeuse de la deuxième vague avant-gardiste roumaine autour de la revue Alge [Algues]. Associé à la cause prolétaire, il arrive à Paris en 1938 où, en compagnie de Victor Brauner, Jacques Hérold et Gellu Naum se livre au rituel des cadavres exquis et à l’écriture automatique.
De retour à Bucarest en 1940, il forme le groupe surréaliste, avec Gellu Naum, Paul Pun, Dolfi Trost et Virgil Teodorescu. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il cristallise les directions de sa pensée poétique, notamment les principes pour une conception « non-œdipienne » de la vie capable d’une transformation profonde du réel par la découverte du désir exacerbé et par la « négation de la négation ». Il choisit le français comme langue d’élection.
Figure culte et discrète, aimant le milieu artistique français, il collabore avec Edouard Jaguer, Alain Jouffroy, Claude Tarnaud, Georges Henein ou Gilles Ehrmann et réalise de nombreux livres-objets en complicité avec Victor Brauner, Jacques Hérold, Max Ernst, Wifredo Lam, Micheline Catti, Pol Bury et Piotr Kowalski. Poète d’une voix qui « s’onde » et d’une langue qui « s’oralise », il participe aux récitals et festivals de poésie – action dans le cadre du « Domaine Poétique » et Festum Fluxorum à Paris, Fylkingen à Stockholm, plus tard « Polyphonix », à Paris et à New York.
Une soirée poétique en présence de :
Serge Martin, professeur des universités, Paris 3 Sorbonne - Nouvelle
Cristina de Simone, maître de conférence, Université de Caen
Krzysztof Fjalkowski, professeur à l’Université de Norwich
Denis Moscovici (sous-réserve)
Avec une lecture par Brigitte Goffart, comédienne
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